Pourquoi donner des pourboires ???
(…c’est un sujet très important)
Au Canada il existe comme en France un Salaire minimum, mais au Canada il peut varier en fonction de la province et du territoire.
Bref ce salaire minimum sera le 01/05/2021 de 13.50 $CAN mais ce taux n’est pas appliqué aux employés des services (mais pas tous !).
Pour les salariés pouvant avoir des pourboires (comme les serveurs aux restaurants et dans les bars, le chauffeur de taxi, la coiffeuse, le livreur, le pompiste à la station-service qui vous fait le plein, la femme de chambre, etc…) ce salaire est de 10,80 $CAN en 2021 soit 2,70 $CAN en moins.
Un tips (pourboire) au Canada fait partie du salaire des serveurs ou des serveuses et des autres qui sont dans le même cas.
Donc un serveur au Canada doit déclarer ses tips aux impôts.
En France, le service est inclus et, c’est indiqué sur les cartes et menus. Dans aucune profession on ne déclare ses pourboires aux impôts, il est vrai que les pourboires ce n’est plus une habitude des Français !

Pour ne pas passer pour un « Cheap » (pingre qui ne laisse rien pour le service) au restaurant ou dans d’autres secteurs, il est fortement recommandé de laisser un pourboire pour compléter le salaire de ces personnes.
En général il est recommandé de laisser l’équivalant de 15% qui correspond à la valeurs des taxes au Québec.
Naturellement vous pouvez laisser +ou- de pourboire suivant votre satisfaction et la qualité du service ou rien si franchement le service était déplorable mais c’est vraiment très rare au Québec.
Le pourboire c’est pour récompenser le travail du serveur mais il ne concerne pas la qualité des plats. (là c'est le cuistot qu'il faut aller voir)

Régulièrement pendant votre repas, le serveur ou serveuse revient vous voir pour demander si tout va bien et si vous avez besoin de quelque chose.
Pour nous Français, on est un peu surpris de tant d’attention mais on apprécie aussi très vite alors…on n’oublie pas le pourboire avant de partir.
Merci pour eux
et aussi pour que les touristes Français ne passent pas pour des radins et des malappris.
Vous pouvez laisser de l’argent pour le service sur la table ou directement à votre serveur. Eviter toutes vos petites pièces de 1, 5, 10 cents…
Lorsque vous réglez avec une carte de crédit , vous pouvez ajouter un pourboire, vous aurez l’option de laisser le service en pourcentage (%) ou d’inscrire un montant ($).
Il faut savoir que c’est sur le montant HORS TAXES qu’il faut se baser pour calculer le service…
Dans les hôtels les employé(e)s laissent une petite enveloppe dans la chambre pour que l’on pense à eux.

Dans une station-service si une personne se déplace pour vous faire le plein, il est normal de donner une petite pièce (en général 2 ou 3 $can).
[Je me rappelle le sourire et les remerciements de la femme qui venait de faire mon plein d’essence la première fois à Québec à qui j’avais donné un billet de 10 $can et qui s’était exclamée : « mais Monsieur, vous m’avez donné trop ! ». Je lui ai laissé le billet mais depuis je suis revenu à la norme.]

On donne aussi un pourboire au chauffeur de taxi (~10% de la course) ou à la coiffeuse (10% si elle est employée et non pas la patronne) et au bagagiste dans les aéroports ou à l’hôtel (1 $can par valise).
En résumé tu donnes un pourboire quand il y a un service qui t’es donné sauf dans les magasins ou lorsque tu as affaire à un patron ou une patronne donc il faut toujours que tu disposes de la monnaie au fond de ta poche


Il existe au Québec une pratique peu commune pour nous Français puisque certains restaurants vous demandent "d'apporter votre vin".


Si, si ! tu viens au resto avec ta propre bouteille de vin !
Apportez votre vin
Au Canada, dans les années 1980, le concept « Apportez Votre Vin » (traduit dans d’autres provinces par « Bring Your Own Wine ») a débuté lorsque des commerçants de Montréal, n’ayant pas de licence et profitant d’un vide juridique, ont décidé de permettre aux clients d’apporter leur propre vin pour attirer une clientèle plus importante.
Depuis le gouvernement a corrigé cette situation en imposant une licence aux commerçants pratiquant ce concept mais le principe continu d’attirer encore aujourd’hui beaucoup de monde. Cette pratique s’est exportée dans d’autres pays mais pas encore en France (hélas).
